
Mes pas ont eu raison de me mener jusqu’à vous, mes yeux se sont posés sur votre livre et sur votre regard d’enfant. Ce petit bonhomme m’a bouleversée. Un récit très touchant et très bien écrit. Merci à vous. Fabienne J.

… Je l’ai lu en un week-end : c’est dire qu’il ne m’a pas ennuyé. C’est vrai : la seconde partie m’a davantage interpellé que la première. J’ai notamment été très ému en lisant l’histoire du petit Dorian. Ton livre donne aussi un bon reflet de la société bourgeoise catholique de province dans les années 60. Même si j’habitais Bruxelles à l’époque, je retrouve un certain nombre de souvenirs d’enfance. … H. J.

éditions Acrodalivres , Tilly( Villers la Ville), 2020
Un monde disparu revit sous la plume de Jean jacques Richard .Un monde animé par des personnalités qui l’inspirent encore aujourd’hui. Ainsi le médecin, comme le curé de campagne, sont des représentants de la vie rurale, telle qu’elle se déroulait à l’époque du récit. Ils sont à tout moment parti- prenante des évènements du quotidien. Cette proximité entre les détenteurs d’une certaine autorité morale et les personnes avec lesquelles ils sont en contact dans la vie quotidienne a disparu au profit d’institutions gérées par des administrations qui voudraient les rendre plus accessibles mais en fait en éloignent une partie de la population.
Jean – Jacques Richard nous rappelle des métiers aujourd’hui disparus, comme celui du fontainier.
Mais l’essentiel vient du dialogue permanent entre Philippe, l’enfant mort trop tôt, et Jean -Jacques bien en vie, Dieu merci, qui est né juste après lui.
Une nouvelle naissance peut-elle jamais compenser la perte d’un enfant ? Comment les parents vivent-ils cette perte et la nouvelle naissance ?
Comment le suivant pourra –t-il se construire et acquérir sa propre autonomie. ?
Un roman ou récit qui pose de graves questions. Le charme, bien rendu, de l’environnement à cette époque, apporte plaisir et légèreté au drame vécu en contrepoint, laissant le lecteur imaginer les réponses aux dilemmes du choix entre Philippe et Jean-Jacques., tel que le pose l’auteur.
Un ouvrage d’une lecture captivante et aisée. Un moment de rêveries et de réflexions sur des questions existentielles qui, à vrai dire, se posent à toutes les époques.
Dominique Aguessy
12 Janvier 2022

Commentaire de Catherine Berael parut dans le numéro 75 de la revue Reflets de l’AREAW